Thursday 30 June 2011

Business trip in Zion


Arrêt pour une vue panoramique du Mont des Oliviers sur Jérusalem, les collines et le désert du Sinaï.








La Cité de David est, selon les références bibliques, l'emplacement d'origine de la vieille ville de Jérusalem à l'époque du roi David. Elle était situé au sud du Mont du Temple, entre le Tyropœôn à l'ouest, et le quartier arabe de Silwan, au sud-est (auquel elle est souvent assimilée).






La cité de Jébus, fondée 2000 ans auparavant par les jébuséens, fut prise selon la Bible par le roi David vers l'an 1004 av J.C.. Devenue la Cité de David, celle-ci était située au sud du mont du Temple, sur le mont Sion, et était entourée de collines tout autour d'elle (d'après le livre des Psaumes). L'emplacement de la source de Gihon est également localisée en ce lieu. C'est près de cet endroit que l'on retrouve la structure qu'Eilat Mazar identifie comme le palais de David.

La Mosquée al-Aqsa est située sur un lieu très symbolique, puisqu'il s'agit, selon la tradition juive, de l'emplacement du temple de Salomon, reconstruit au VIe siècle av. J.‑C. et agrandie au Ier siècle av. J.‑C. par Hérode, avant d'être détruit en 70 par les Romains. Le Mur des Lamentations témoigne de ce passé. La mosquée semble avoir été édifiée sur « le secteur ajouté au Ier siècle à l'époque d'Hérode pour permettre la construction d'une basilique royale et de sa colonnade, la stoa » ; elle prend place sur « une structure hérodienne en forme de basilique romaine classique ».

Les historiens de l'art affirment que durant la période chrétienne, le lieu fut laissé à l'abandon, sans doute pour marquer le triomphe du christianisme sur l'ancienne religion. Selon eux, ce n'est qu'avec l'arrivée de l'islam que l'esplanade des mosquées est à nouveau utilisée pour des édifices religieux. Ce fait est confirmé par l'étude d'Andreas Kaplony sur les sources historiques, qui indiquent que l'esplanade du Temple, sous les Byzantins, avait été négligée et qu'il s'agissait d'un lieu de non-architecture, où la nature avait repris ses droits. Toujours selon cette étude, il semble que les juifs de la ville aient tenté, sous Julien (règne de 361 - 363) puis lors de l'occupation sassanide de la ville (614 - 628) d'y reconstruire un temple, en vain. Certains guides touristiques affirment, suivant une opinion récurrente dans les ouvrages du XIXe siècle, qu'une église avait été établie à cet emplacement en 530 par l'empereur Justinien.

La tradition musulmane, à partir du milieu du VIIIe siècle environ, associe Jérusalem et l'esplanade du Temple à la masjid al-Aqsa, que, lors du Isra et Miraj, Mahomet aurait atteint à la suite de son voyage nocturne depuis La Mecque, et depuis laquelle il aurait entrepris l'ascension jusqu'au septième ciel, comme l'indique le Coran (17, 1) : « Gloire et Pureté à Celui qui de nuit, fit voyager son serviteur Mahomet, de la Mosquée Al-Haram à la Mosquée Al-Aqsa dont Nous avons béni l'alentour, afin de lui faire voir certaines de Nos merveilles. C'est Lui, vraiment, qui est l'Audient, le Clairvoyant. » Le terme de masjid al-Aqsa fut donc le plus ancien nom donné à l'esplanade des mosquées tout entière, avant que le sens ne soit restreint à la seule grande mosquée. C'est plutôt vers le dôme du Rocher que vers la mosquée en elle-même que s'est focalisée la tradition du miraj, le terme masjid ne désignant pas seulement la mosquée en tant qu'architecture mais aussi tout lieu saint.

Certains ont suggéré que la « mosquée Al-Aqsa » belle et bien nommée et mentionnée dans le Coran n'était pas celle de Jérusalem, il s'agirait donc d'une erreur historique coranique, car du vivant du prophète Mahomet, qui est mort en 632, la mosquée n'existait pas et n'avait pas encore été construite avant la conquête de Jérusalem par Omar en 638. Mais cette thèse repose en fait sur une conception erronée de la notion de mosquée, traduction de l'arabe de la notion de mosquée. Masjid en arabe ne désigne pas un bâtiment, mais un lieu sacré, littéralement « le lieu [Ma-] où (l'on) se prosterne [-sjid] ». Ainsi, la « Mosquée » de la Mecque, tout comme l'esplanade des Mosquées de Jérusalem, est un lieu sacré de prosternation (donc masjid) à ciel ouvert et à l'image d'une esplanade où se réunissent chaque année des millions de pélerins pour les pélerinages du Hajj ou de l'Omra. Le bâtiment central, que la tradition islamique attribue aux prophètes Abraham et son fils Ismail, ne jouant qu'une fonction symbolique au sein du Haram, l'espace sacré d'adoration.

Le Mur occidental (ou mur des Lamentations) fait partie d'un plus grand site religieux de la vieille ville de Jérusalem, appelé Har haBayit par les juifs, mont du Temple par les chrétiens et Al-Haram al-Qudsi al-Sharif (le « Noble Sanctuaire ») par les musulmans.


Le Mur occidental est un vestige du mur d'enceinte, érigé par Hérode afin d'étendre le plateau quasi naturel sur lequel les temples de Jérusalem avaient été construits.






Le pan de 57 mètres de long visible n'est en fait qu'une partie de la muraille occidentale, de 497 mètres de long. Le reste du mur est actuellement situé pour une partie dans le quartier arabe de la ville, utilisé comme quatrième mur par les maisons attenantes, et pour l'autre enterré sur plus de 200 mètres. Cette partie souterraine peut être vue en empruntant le tunnel souterrain qui longe le mur sur plus de 200 mètres.



Il existe une autre portion de ce mur, un peu plus au nord, qui est appelée le Kotel HaKatan, le Petit Kotel, considérée par certains comme plus proche du Saint des Saints que le grand Kotel. Une petite chambre souterraine, appelée « La Grotte », située dans le tunnel du Mur occidental, est encore plus proche du Saint des Saints, mais elle ne peut être fréquentée que par quelques visiteurs à la fois.




Le Quartier Juif et le Cardo, partiellement transformé en luxueuse galerie commerçante à l’époque byzantine, jadis la rue principale de Jérusalem, – la Via Dolorosa (l’itinéraire du Chemin de la Croix reliant le tribunal au Golgotha), l’Eglise du Saint-Sépulcre, et le marché arabe ( Shuk).